mardi 2 décembre 2008

Arrivee a Buenos Aires et fin de l´aventure: 10300 - 11999km












Buenos Aires... cest ici que se termine notre periple, notre aventure, apres 11999,1 km parcourus sur les routes dAmerique du Sud.

Une ville tout en couleur, en musique, avec son tango envoutant, ses petites places ensoleillees, et ses parillas (grillades) succulentes, que nous avons pu savourer avec Lise, Juliette, Adelaide, qui nous ont accueillis a bras ouverts pour nos derniers jours sur ce contient sud americain. Nous avons quitte aujourdhui nos adorables motos, que nous avons garees dans une miniscules cour dimmeuble de Bunos Aires, le cœur serre et la larme a lœil, dans lespoir que dautres etudiants puissent continuer ce projet, de Buenos Aires a Quito, qui sait? Heureusement, nous avons rencontre Damien et Cyprien, qui vont prolonger un peu notre reve, avec leur traversee de ce continent en ULM, pour suivre la voie de lAeropostale.

Ce nest, vous laurez compris, pas sans emotion que nous ecrivons ces utlimes mots pour vous remercier du fond du cœur pour votre generosite et votre soutien dans ce projet. Sans vous, nous naurions pas pu parcourir tous ces kilometres a travers l’altiplano peruvien, la cordilliere des Andes, le desert chilien ou la Pampa argentine. Sans vous, Oumar et Hasina nauraient pas pu etre operes par lAssociation Mecenat Chirurgie Cardiaque. Sans vous, nous naurions pas eu la chance de vivre cette merveilleuse aventure sur ce continent fascinant.

Alors Merci a vous tous, et plus particulierement merci a nos familles, amis, et aussi Alven Capital, Bati Nantes, La CCIP et HEC, le College Stanislas, la Miroiterie Detton, et le Rotary Club et Jean-Luc Allavena, sans qui cette aventure naurait pu avoir lieu.

Merci de tout notre cœur, pour votre generosite et votre soutien pour notre projet Le Defi du Cœur 2008 !

Nous savons bien que ce que nous faisons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’était pas dans l’océan, elle manquerait ! Mere Teresa


PS: L’album photo de cette derniere etape sera bientot disponible. Merci pour votre patience!


samedi 22 novembre 2008

Traversee de la Patagonie argentine: 9300-10300km















Apres avoir traverse le Chili du Nord au Sud, en ayant l'envie de toujours descendre plus, il fallait bien nous arreter un jour et bifurquer a l'Est vers l'Argentine... Notre premiere etape dans cet immense pays a alors ete San Carlos de Bariloche, charmante petite ville du Rio Negro, surplombant un lac magnifique (le lac Nahuel Huapi) entourée de sapins verts et des neiges eternelles de la cordilliere. Petite ville qui nous a d'ailleurs fait plus penser a un paysage de Suisse ou des Alpes qu'a une ville argentine. De cette etape fort reposante, s'est alors presente a nous un choix cornelien: nous diriger directement vers Buenos Aires, mais mettre a fin a notre periple plus rapidement, ou rejoindre la peninsule Valdes, sur la cote Est de l'Argentine, et prendre le risque de ne pas decouvrir la capitale cosmopolite de ce pays, de terminer notre periple dans la crainte de ne pas avoir assez de temps.

Finalement, (et comme souvent), nous prenons la decision la plus aventureuse, et nous roulons en direction de Puerto Madryn et de sa peninsule exotique, reserve naturelle inscrite au patrimoine mondial de l UNESCO.
Traversee rude et aride de deux jours, sous un soleil de plomb, dans la pampa de la Patagonie que nous coupons par un arret impromptu : une nuit passee dans l'internat d un college de garcons, avec un diner au refectoire parmis tous les eleves aux yeux ecarquilles devant nos tetes barbues! Apres cette immersion amusante, nous rejoignons finalement la Peninsula Valdes; cette peninsule spectaculaire, ou nous avons la chance de naviguer dans un petit bateau a moins de 3 metres d'immenses baleines de 15 metres de long.
Pour la petite histoire, c est la forme de cette ile qui a inspire le dessin du boa qui devore un elephant dans le Petit Prince, de Saint Exupery.

Prochaine et derniere etape....Buenos Aires!

Chili (du Sud), un deuxieme voyage: 7800-9300km

Peut etre ne l'avons nous pas mentionne dans l'article precedent mais le Chili se differencie largement des trois pays que nous avions traverses durant nos deux premiers mois: l'Equateur, le Perou et la Bolivie. Ce changement, presque radical dans notre voyage, est notamment du au niveau de developpement qu'a atteint le Chili ces dernieres annees pour devenir la premiere puissance economique d'Amerique du Sud (l'Argentine ayant trop souffert de sa crise financiere dans la deuxieme moitie des annees 90 et au debut des annees 2000). Traverser les grandes villes chiliennes constitue un reel retour a la civilisation: au milieu des enseignes de des plus grands fast-foods americains, nous ne sommes plus "l'attraction de la journee" et c'est a peine si l'on nous porte une quelconque attention. Finies donc les rencontres avec les habitants qui viennent vers nous d'un air interrogateur et commencent toujours par nous demander ou nous avons achete nos motos etPeut-etre ne l'avions nous pas mentionne dans surtout combien elles nous ont coute. Finies les nuits chez toutes ces vielles dames si accueillantes et les dejeuners avec les paysans ou les mineurs...
Si nous avons ete un peu decus en traversant la premiere moitie de ce pays (nous pouvons l'avouer maintenant...) tant par les paysages monotones et desertiques que par l'accueil des habitants, nos quelques jours dans les regions du sud de Santiago: Aracaunia, Region des Lacs et Patagonie ont ete bien differents et le Chili nous a enfin revele ses merveilles: vignes vertes sur fond de montagnes enneigees, lacs et autres cascades. Nous nous devions donc de nous arreter trois jours a Pucon ou, en compagnie de Florian et JB (nos amis de Valparaiso), nous avons profite au maximum de ces paysages somptueux en tentant l'ascension du volcan Villarrica et descendant le Rio Trancura en rafting.
Apres ces quelques jours sportifs, nous reprenons la route vers l'Argentine et nous nous arretons a quelques kilometres de la frontiere pour camper au bord des lacs de Entre Lagos et faire griller quelques cuisses de poulets devant le coucher du soleil. C'est finalement le 18 novembre que nous passerons de l'autre cote des Andes: 5 pays sur 5!

lundi 10 novembre 2008

Norte de Chile: 5900-7800km

Notre traveresee du Chili a commence il y a un peu plus d une semaine et s est arretee provisoirement a Santiago et Valparaiso, apres plus de 1500 kms parcourus sur une panamericaine deserte, venteuse, aride et nichee entre la cote pacifique et l immense cordillere des andes. Alors quand la route est droite, rapide, parfois monotone, et ne traverse des villes ou villages que tous les 150kms, (nous obligeant parfois meme a poser notre tente le long de la route pour une courte nuit) nous plongeons malgre nous dans des pensees les plus diverses, qui nous font voyager plus profondement qu on ne le pensait. Les visages des enfants croises sur notre route, des dames qui nous ont toujours accueillis avec generosite, des mecaniciens de fortune qui nous ont largement aides, et bien sur, de nos familles et amis, defilent devant nos yeux sur un fond de desert montagneux et embrume. Il faut alors se mefier de ne pas oublier la route, le vent et les camions, alors qu une bulle confortable de pensees colorees s est installee dans notre casque integral, et nous invite a la reverie.

Mais heureusement, nous croisons des hommes avises sur notre route, qui rompent la solitude du desert. Motard de longue date, comme Tacio le bresilien de 53 ans, sur sa Suzuki 1500, qui a roule avec nous trois jours et nous a aides a reparer des petites pannes sur nos motos. Il nous a conte pendant deux soirees ses differents tours du monde autour d une delicieuse bouteille de vin chilien, et nous a encore plus donne le gout du voyage et de l aventure... Nous avons aussi apprecie qu'il partage avec nous son analyse sur la nouvelle vague populiste des jeunes presidents sud-americains tels Evo Morales en Bolivie, Lula au Bresil, Correra en Equateur qui selon lui leurrent leur peuple et promettent la Lune.

Mais nous avons du nous quitter il y a quelques jours deja, et nous voici depuis hier a Valparaiso qui est une petite ville tout en couleur, dominant l ocean pacifique,avec ses differents cerros (collines) chaotiques qui abritent un labyritnhe de rues escarpees et de demeures branlantes, et qui donnent a la ville un veritable charme boheme.
Demain, en route vers le sud, et peut etre la Patagonie, qui sait ?

Le petit Oumar opere grace au Defi du Coeur 2008!

Bonjour a tous,

Nous sommes tres heureux de vous annoncer l'operation d'Oumar Tounkara, petit malien de 2 ans. Grace a votre generosite a tous, Oumar a pu etre accueilli a Nantes mi-octobre et subir une intervention qui a ete un succes. Oumar etait atteint d'une Tetralogie de Fallot (
rétrécissement de l’artère pulmonaire et communication interventriculaire) plus connue sous le nom de la maladie "des enfants bleus". Il devrait tres bientot pouvoir rejoindre ses parents a Bamako.




Nous tenions a tous vous remercier sincerement pour votre soutien a notre projet: familles, amis, personnes qui ont decouvert le Defi du Coeur 2008 dans les medias et qui ont choisi de nous faire confiance. Un grand merci aussi aux entreprises et institutions qui nous ont aides: Alven Capital, Bati Nantes, La CCIP et HEC, le College Stanislas, la Miroiterie Detton, et le Rotary Club. Enfin, nous remercions tout particulierement Jean-Luc Allavena dont l'aide nous a ete tres precieuse.

samedi 1 novembre 2008

Un petit tour et puis s'en vont: 5500-5900km













Nous avons longtemps hesite a traverser le Salar d Uyuni (desert de sel de 12000 km carre) avec nos petites motos, le defi paraissant extraordinaire mais peut etre aussi un peu dangeureux (nos motos etant trop petites pour de si grandes distances, et le sel mauvais pour la mecanique). Finalement, sous les conseils avises d autres motards et de locaux, nous avons opte pour l option plus “touristique” (3 jours en 4x4 dans le desert et les lagunes environnantes avec un guide), mais tout aussi epoustoufflante, et qui nous a permis de rencontrer 4 autres touristes de nationalites fort differentes (hollande, Suede, Suisse, Coree du Sud), avec a la fin un concert de langages parfois un peu cacophonique!

Peu de mots pour decrire l immensite et la purete du Salar, et les merveilles qui l entourent (lagunes vertes, rouges, geysers, deserts de rochers…)

“Todo es posible, pero nada es seguro” (tout est possible mais rien n est sur). C etait le maitre mot de notre guide Christiano, durant ces trois tours. Devise qui a trouve realite dans les derniers kms du periple, quand une roue de la jeep a creve! Devise qui prenait egalement sens sur la route cahotique, venteuse et desertique, menant jusqu a la frontiere chilienne, que nous avons du reprendre avec nos Suzukis!

Et pourtant, nous y sommes, au Chili, depuis hier, 4 pays sur 5, il nous reste un mois!

L'aventure bolivienne: 4500-5500km

Beaucoup de nos amis nous avaient parle de la Bolivie comme LE pays du continent sud-americain a visiter et nous devons avouer que nous n'avons pas ete decus. Dans ce pays, tout se fait dans les extremes: l'immensite du lac Titicaca et l'intensite de son bleu, La Paz qui culmine a 3700m (capitale la plus haute du monde), la gentillesse et la chaleur des habitants, le caractere sauvage et desertique des milles paysages que nous avons traverses, le froid des que le jour tombe sur les hauts plateux du centre...
Meme si nous n avons malheureusement pas eu le temps de visiter les mines de la region de Potosi où, les conditions de travail sont particulierement dures (l'esperance de vie des mineurs ne depassant rarement les 40 ans a cause des vapeurs de silicose, d'amiante et d'acethylene), nous avons eu la chance de rencontrer sur la route des ouvriers et des mineurs avec qui nous avons pris le temps de dejeuner. Echanger sur leur vie de tous les jours a ete bouleversant et avec eux, nous avons mache quelques feuilles de coca pour apaiser les maux dus a l'altitude. Avant de nous quitter, nos amis nous ont propose un echange que nous avons du considerer: nos motos contre un bloc d'argent extrait de la mine...
Mais nous avons sur rester raisonnables et nous ne regrettons pas d'avoir conserve nos motos qui nous ont emmenes jusqu'aux merveilles du sud du pays. A decouvrir dans le prochain article!

lundi 20 octobre 2008

From Machu Pichu to Titicaca: 4000-4500km

Cela faisait longtemps qu on attendait d y arriver.. et finalement, apres quelques trois ou quatre longs jours de moto depuis Lima, nous avons franchi les portes de Cusco, cette ville superbe aux nombreuses eglises, mais aussi au tourisme beaucoup plus oppressant qu ailleurs.

C est de cette ville que le depart vers le Machu Pichu se fait, ces anciennes ruines incas apparemment decouvertes seulement en 1911 par un explorateur americain. Ruines erigees semble t il par les Incas vers la fin de leur regne, a la fin du 16eme siecle, comme un dernier sursaut avant leur mort.
Pour nous y rendre de Cusco, nous choisissons le moyen le moins onereux..a savoir, 5 h de bus, puis taxi collectif, un autre taxi collectif (ou combi) et enfin un train qui nous emmene jusque Agua Calientes, ville etonnante perdue aux pieds de ces ruines. Et ce n est pas fini.. nous partons alors le lendemain matin a 4h pour marcher 2h et arriver avant la foule de touristes envahissant le site. Experience assez surrealiste de marcher dans la nuit a la frontale, et d arriver sur ce site merveilleux après avoir gravi toutes ces marches. Malheureusement, ces heures de train et de marche n ont pas permis a la brume de se dissiper, et nous decouvrons le jeu amusant de devoir deviner les ruines majestueuses derriere une couche opaque de brouillard que les touristes font semblant d ignorer (photos a l appui..). Toutefois, ce brouillard ne nous empeche pas de tenter l ascension du Waynu Pichu, une montagne qui domine les ruines du Machu Pichu. Encore une fois, nous ne voyons pas grand chose, mais sommes heureux d avoir monte ces marches escarpees et parfois glissantes, pour nous retrouver a quelques 3500 m d altitude et feter dignement les 25 ans d Eric.

Apres cette viree humide mais inoubliable, nous retournons a Cusco dans un hotel tres “international” ou nous en profitons pour faire la connaissance de backpackers d autres nationalites. Cependant, depuis ces derniers jours, nous ne sommes pas mecontents de retrouver notre vie d aventuriers, plus simple, dans les petits hospedajes locales, comme chez la Senora Angelica (cf photo ci dessous), qui nous a ce matin beaucoup touches en confiant notre voyage, jusqu au lac Titicaca, aux Anges du Seigneur.

lundi 13 octobre 2008

Rencontres a 4000m d'altitude: 3000-4000km

Nous avons beaucoup parle des paysages dans les derniers articles, mais assez peu des rencontres que nous faisons au quotidien. Et pourtant, elles sont nombreuses et certaines meritent d etre partagees.

Il y a trois jours par exemple… Nous sommes en fin de journee, a plus de 3500 metres d altitude, au milieu de nul part, et la moto d Eric ne veut plus redemarrer. Il fait froid, et bientot nuit. Nous tentons de pousser la moto pour repartir, mais il n y a rien a faire, celle ci est capricieuse. Au moment ou nous essayons de changer la bougie, deux motards passent, lunettes noires et bonnet, et nous leur faisons signe de s arreter. Alors que la moto redemarre, Jamil, 30 ans, et Xavier, 21 ans, nous proposent de rouler avec eux jusqu a la prochaine grande ville, Puquio. Mais cette ville est a plus de trois heures de route, et nombreux sont les locaux qui nous avaient dit de ne jamais faire confiance a des personnes inconnues, encore moins la nuit. Confiance qui devient d autant plus fragile, quand nous apprenons que Jamil, gerant de mine de cuivre, porte sur lui un pistolet, pour sa securite…

Il fait de plus en plus froid, et nous roulons avec eux pres de deux heures, et a chaque pause pipi, nous restons la main sur l accelerateur, pour etre surs de pouvoir redemarrer rapidement en cas d aggression improvisee. Finalement, l echange est assez agreable, et pendant que Xavier insiste pour expliquer a PO les techniques peruviennes de seduction, Jamil deplore aupres d Eric le fait que les minerais extraits au Perou ne soient pas suffisamment travailles avant d etre vendus, pour gagner en valeur ajoutee.

Ces conversations se font devant des grillades de viande, chez Maria qui, coiffee de sa casquette Che Guevara (cf nouvel album photo), nous propose gentiment de nous heberger pour la nuit. Cette mere de famille abandonee par son mari, comme tant d autres que nous avons rencontrees depuis le debut de notre voyage, tient sa petite boutique dans l espoir de pouvoir envoyer un jour sa deuxieme fille a l universite.

Le lendemain, nous reprenons la route vers Cusco, ou nous sommes arrives hier. Et demain, nous partons a l assaut du Machu Pichu!

mardi 7 octobre 2008

La traversee du desert: 1800-3000km

Un titre qui peut sembler un peu pretencieux mais qui pourtant decrit au mieux les derniers jours que nous avons passes sur la cote peruvienne! Quelle experience etrange, presque angoissante de rouler sur une panamericaine deserte, sur laquelle les signes de vie ne se font sentir que tous les 150 km. Un seul compagnon sur cette route lisse mais interminable, un ami fidele qui lui ne nous quitte pas: le vent; un ami ou plutot notre meilleur ennemi. Bien que nos petites motos ne nous permettent pas d'atteindre des vitesses que nos mamans qualifieraient de dangereuses, l'un et l'autre avons eu quelques sueurs froides lorsque de fortes bourasques sont venues nous faire devier de nos trajectoires....

Un desert certes, mais un desert borde par la mer, une mer d'un vert claire, presque turquoise, que l'on peut appercevoir au detour de certaines dunes. C'est la sans doute le deuxieme danger de cette traversee: la tentation de laisser nos yeux trainer un peu trop longtemps dans ce turquoise envoutant et ne pas voir un camion arriver (car lui n'a que faire des recommandations de sa maman).

Le sable, le vent, la mer mais malheureusement plus tous ces habitants qui travaillent ou marchent le long de la route et que nous avions l'habitude de saluer de la main ou d'un coup de klaxon et qui nous repondaient a chaque fois, parfois curieux, parfois suspicieux, souvent souriants.

Apres ces quatres jours de desert nous voila dans l'Oasis de Huacachina pour nous reposer avant de nous rediriger vers les terres montagneuses jusqu'a Cuzco.

Un nouvel album photo est disponible!

PS: Un grand merci a Mamicette pour son soutien et pour son message qui nous a beaucoup touchés: "mon mari greffé du coeur a profité de cette chirurgie. mamie de 7 petits enfants je veux aider ces gosses". Merci aussi, bien sur, a tous les autres qui nous ont recemment soutenus.












mercredi 1 octobre 2008

Deja 1800 km... et un peu mal aux fesses!


Apres avoir fait un peu plus de 1800 km sur nos petites motos noire et bleue, un constat est clair: les routes ne sont pas des plus douces et des plus lisses sur les pentes de la cordiliere Peruvienne; et nous rendons aujourd'hui hommage a nos montures pour avoir reussi a parcourir ces kilometres sans plainte ni bobo!

Neanmoins les paysages sont absolument magnifiques, et si chaque virage, au bord d'un precipice, nous semble un peu serre, c'est pour mieux nous garder la surprise d'une vallee aussi splendide qu'embrumee.

Incontournables, nous avons decide de faire un saut aux ruines de Kuelap, a quelques 3000m d'altitude ou la temperature frolait les 5 degres. Eric regrettait alors d'avoir taille sa barbe de quelques centimetres la veille. Un bol d'oxygene neanmoins pour PO qui comme nous le savons, supporte un peu moins la chaleur que le quidam: sa nuit a Las Balsas en revanche (1500m; 30 degres a l'ombre) lui a donne quelques suees...


L'escale a los Banos del Inca, pres de Cajamarca, nous permet de profiter des sources thermales avec une eau a plus de 70 degres, avant de prendre la route pour la cote ouest du Peru: Trujillo, Lima, Nasca...

Un nouvel album photo est disponible, en bas a droite, mais maintenant vous avez l'habitude...

samedi 27 septembre 2008

Hasina, premier enfant opere grace au Defi du Coeur 2008

Nous sommes tres emus de vous annoncer que le petit Hasina Andriamiarisoamandimby a ete opere avec succes le 29 aout a Lyon grace a l'argent recolte par le Defi du Coeur 2008.


Ne a Madagascar, Hasina a un an et demi et est atteint d'une communication interventriculaire, un trou dans la paroi entre les deux ventricules qui entraine un essouflement suite a l'engorgement des poumons. Arrive en France le 24 aout, il est maintenant en convalescence et retournera dans quelques semaines a Madagascar.


Nous tenons bien sur a tous vous remercier pour votre soutien et pour votre aide genereuse au projet. A ce jour, nous avons recolte un peu plus de 16 000 euros pour l'association Mecenat Chirurgie Cardiaque. Il nous manque donc encore quelques 4000 euros pour qu'un deuxieme enfant puisse etre opere grace a notre projet et nous nous permettons de refaire appel a votre generosite.


Pour faire un don simple et rapide: http://www.aiderdonner.com/defiducoeur2008

Vous pouvez aussi envoyer un cheque a l'orde de l'association Mecenat Chirurgie Cardiaque a l'adresse suivante: Pierre-Olivier Gandon, 7 rue Olivier de Serres, 51100 Reims.

Un grand merci a l'Association Mecenat Chirurgie Cardiaque pour le partenariat qui nous lie.


Eric et Pierre-Olivier

lundi 22 septembre 2008

On the Road: 0-800km


Vilcabamba.. Ce nom chantant est celui d'une petite ville du sud de l'Equateur, dans la province de Loja, a 100 kms de la frontiere avec le Perou, perdue dans une vallée idyllique ou les couleurs vertes et rouges des plantes et des oiseaux se mêlent pour former un joyeux tableau exotique. C'est dans cette ville calme que nous nous sommes arretés après avoir roulé 5 jours depuis Quito, sur des routes cabossées et étonnantes.

Il est fascinant de découvrir l'Amérique du Sud ainsi, à travers notre casque intégral, filant sur des routes chaotiques, slalomant entre les nids de poule et les cochons, sans parler des chiens (peut être enragés) qui se mettent à nous poursuivre en hurlant, alors que nos motos peinent a gravir des pentes qui feraient rougir plus d'un maillot à pois de la grande boucle. Les paysages sont grandioses, entre les vallées luxuriantes et les routes rocheuses et désertiques,les sommets ou le vent vous glace, les villages ou la vie bouillonne les jours de marché... nous sommes admiratifs et heureux!

Notre moyenne s'élève à 150 kms par jour. Cela ne vous parait pas beaucoup, et pourtant, avec nos petites Suzukis 125, ces kilomètres représentent parfois près de 5 à 6 heures de route, en partant le matin à 9h, après avoir replié notre tente et mangé notre riz au poulet quotidien. Les Equatoriens sont très souvent charmants et accueillants, depuis Quito, en passant par Mitad del Mundo, Latacunga, Rio Bamba, Cuenca, Las Nieves, Loja puis Vilcabamba. 800 kms en tout et que de beaux paysages!

Notre prochaine étape... la frontière avec le Pérou, ou nous espérons pouvoir passer sans problème. Les douaniers ne sont parait-il pas enchantés de laisser passer des motos achetées dans un autre pays que le leur, et demandent parfois des cautions que nous ne serions guère capables de leur donner. Mais nous comptons sur notre bonne étoile, et sur la compréhension de l'administration devant notre plaquette de Défi Du Coeur 2008... "un proyecto humanitario por los ninos que sufren del corazon".

Alors Adios Ecuador, et Buenos dias Peru!!

N´hesitez pas a consulter l'album photos en bas a droite du blog.

mardi 16 septembre 2008

Ready to go!


Les bonnes nouvelles affluent en ces jours equatoriens ensoleilles:

- Nous avons obtenu notre permis de conduire "tipo A" c'est-a-dire pour conduire n'importe quel type de moto en toute legalite. Nous tenions d'ailleurs a remercier le tres celebre Colonel Cabez pour son aide si precieuse dans cette quete du graal...

- Nous avons reussi a immatriculer nos motos (non sans peine puisque nous avons quand meme passe plus de 8h a la prefecture hier...)

- Enfin, nous avons conduit a 3 reprises dans Quito pendant plus d'une heure et demie (la premiere fois en compagnie de nos professeurs de conduite, en photo ci-dessous a droite). Ces petites balades nous ont vallu un controle de routine de la gendarmerie et ce n'est pas sans fierte que nous avons sorti nos permis et nos cartes grises pour la premiere fois!
Aujourd'hui, mardi est donc synonyme de grand depart... Enfin nous pouvons prendre la route! Premiere etape: Mitad del Mundo dont vous trouverez quelques photos sur le blog tres prochainement...



vendredi 12 septembre 2008

Estamos enamorados...

¡Hola!

Vous les attendiez depuis longtemps... (nous aussi il faut l'avouer...) et ca y est, elles sont la, ronronnantes, parfois douces, parfois un peu nerveuses, brillantes y calientes! Ce sont nos charmantes compagnes de voyage pour les trois mois a venir; J'ai nomme les suzukis GN 125, la bleue et la noire, qui n'ont toutefois pas encore daigne nous reveler leur petit nom.


Pour les adopter, voire les dompter, nous en sommes a 6h de cours (peut etre un peu plus pour Eric) avec el Profesor Carlos Jose. Il reste toutefois la terrible epreuve du permis, que nous passons dans quelques heures a la prefecture de police. Chose etrange le petit equatorien qui souhaite passer son permis doit venir sur sa propre moto a la prefecture et doit donc conduire de chez lui jusqu'au lieu de l'examen sans permis ni plaque d'immatriculation....!


Cette fois-ci, nous ne respecterons pas le proverbe: "En Equateur, fais comme les Equatoriens".

Resultats des courses au prochain episode.

lundi 8 septembre 2008

Bienvenidos a Quito


Nous voici depuis vendredi soir a Quito, ville de depart de notre periple! Comme prevu nous allons rester quelques jours ici, et meme d'ailleurs un peu plus puisque selon les autorites locales, le permis de conduire international n'est pas valable pour conduire des motos en Equateur... Il est donc indispensable que nous passions un permis moto local qui implique:

- deux heures de cours de code chaque jour pendant quatre jours, en espagnol bien sur (pratique pour le petit PO qui a prefere apprende la langue de Goethe et se contente pour l instant de "Hola" et "Muchas gracias"
- 400 questions de code (en espagnol toujours...) a apprendre par coeur du type: ¨

"l'appui tete un un element de securite passif, il doit etre regler a hauteur de...?"

Reponse a choisir dans les differentes propositions: "la tete"

- un examen theorique (le code) et pratique (conduite a moto) a passer vendredi
Heureusement que Quito est une ville absolument charmante, perchee a 2800m d altitude et dont l architecture coloniale l a fait rentrer au patrimoine de l´Unesco...


dimanche 27 juillet 2008

Le Défi du Coeur 2008, qu'est-ce que c'est?


Nous projetons de traverser l'Amérique du Sud (du nord au sud) en mobylette de septembre à décembre. Ce petit périple devrait faire environ 6000km...


L'expérience humaine va être belle, mais nous ne voulions pas qu'elle s'arrête là. Pour joindre l'utile à l'agréable nous avons eu l'idée de vendre nos km au prix de 5€ pour récolter des fonds au profit de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque.


Cette association, que certains doivent connaître s'occupe de faire venir en France des enfants des pays pauvres nés avec une maladie congénitale du coeur. Opérés puis hébergés par des familles d'accueil, les enfant repartent, une fois guéris, dans leur pays.


Si nous vendons nos 6000km, 3 enfants pourront être opérés grâce à notre voyage!
N'hésitez pas à consulter l'album photos "Présentation du projet", en bas à droite de la page pour en savoir plus sur Le Défi du Coeur 2008.